Découvert le mois dernier à l’Astrada, le groupe « Carri’Olé » promet un beau projet de concert itinérant.
Fanny Walcker pour la Dépêche
Jeudi 10 janvier, dans la salle de l’Astrada à Marciac, l’Adda 32 a organisé la 7e édition du plateau des équipes artistiques professionnelles du Gers pour présenter 11 compagnies gersoises et une compagnie aveyronnaise.
Kiosk Cie est l’une d’entre elles : une compagnie gersoise créée en 2009. Elle regroupe trois groupes de musique : « Le concert des mondes », « Carri’Olé » et « AnaPola » qui compte sept artistes locaux et 125 choristes. La compagnie propose des actions culturelles qui s’adressent à tous les publics. Actuellement, ils proposent le projet « Chanter le monde ».
Le groupe « Carri’Olé » est né de la rencontre entre différents artistes auscitains venus d’horizons différents pour créer un spectacle universel. On y retrouve au chant et à la guitare Abdelak Lakraa, au chant, aux palmas et à la percussion Sylvia Morales Peñas, au chant et aux percussions Babeth Gros, à la basse et au chœur Stéphane Guionie et à la percussion Max Richard. Pour leur première représentation, toujours en création, ils se dirigent vers un voyage en Méditerranée avec des chants grecs, roms, algériens et bien d’autres. Abdelak Lakraa et Sylvia Morales Peñas expliquent : « Pendant les périodes de confinement, nous avons réfléchi car nous avions besoin de faire de la musique. On s’est alors dit que l’on allait essayer d’être autonomes. Pour cela, on a pensé à une carriole, qui a été conçue et créée par Lilian Guitou. Celle-ci est indépendante du réseau électrique : le but c’est de l’amener partout où on a envie de jouer, de la faire voyager pour raconter une histoire différente à chaque set ».
Avec la carriole, le groupe peut jouer autant en extérieur (dans un parc, dans un champ, dans les villages les plus isolés…) qu’en intérieur (dans une salle ouverte au public…). « Nous proposons un concert itinérant, car nous souhaitons nous déplacer le plus possible pour permettre les rencontres des publics, la mise en valeur des différents sites patrimoniaux, et participer à des événements et regroupements comme des marchés », précisent les artistes.
Ce dispositif possède quatre heures d’autonomie, il est rapide à installer et tous les réglages sont déjà inscrits sur la table numérique.
Source: Fanny Walcker pour la Dépêche